Titre : Bal de Givre à New York
Auteur : Fabrice Colin
Editeur : Albin Michel Wiz
298 pages
298 pages
Fabrice Colin a posté une préquelle de ce roman sur facebook, c'est plutôt court mais cela permet de se replonger pour quelques instants dans l'ambiance de Bal de givre. Je pense toutefois qu'il vaut mieux la lire après avoir lu le roman, pour garder un peu de suspense. Vous pouvez la retrouver ici.
- Synopsis
Anna Claramond ne se souvient plus de rien.
Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l’insaisissable Masque, un fugitif recherché.
Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ?
- Mon avis
J'avais lu de tout à propos de ce livre, du très bon comme du moins bon, et j'avais donc envie de me faire ma propre opinion. Je pense qu'il est très difficile de pronostiquer s'il va plaire à quelqu'un, ou non. Selon moi, notre avis va vraiment dépendre de notre sensibilité et de notre ressenti personnel. Il joue beaucoup sur les sentiments et les émotions propres à chacun. En tout cas pour ma part, je l'ai vraiment adoré.
J'ai beaucoup de mal à mettre des mots sur ce que j'ai ressenti pendant et après cette lecture. Je trouve que la description de Stéphan de Pasquale, qui figure sur la 4ème de couverture, est très juste, et elle correspond totalement aux nombreuses émotions qui m'ont assaillie : " Vous sortez de ce roman comme d'une anesthésie, groggy, chacelant, troublé. Ce "Bal de Givre" vous fera valser jusqu'à en perdre la tête". Effectivement, c'est tout à fait ce que j'ai ressenti et, après l'avoir refermé, c'est comme si je me réveillais après un rêve un peu féérique.
Je connaissais déjà la fin, car elle figurait dans un certain document reçu au mois de décembre, cependant cela ne m'a pas empêchée de l'apprécier. Je le referme très touchée par ma lecture et émue. Si, au début, nous ne comprenons pas tout, le dénouement et en particulier les 10 dernières pages, nous fournissent les explications nécessaires et ce sont vraiment mes préférées.
L'histoire commence par un New York futuriste où les voitures avancent toutes seules. L'atmosphère est feutrée, presque cotonneuse, à l'image de la neige qui tombe doucement et des flocons qui se déposent sur la ville. L'ambiance est douce et semble idyllique mais, petit à petit, les choses se dégradent, de nombreuses questions envahissent le lecteur et l'atmosphère devient oppressante pour Anna.
Le style est très agréable et il se dégage beaucoup de poésie de ce récit. Ce roman se lit rapidement, peut-être même un peu trop car je n'avais aucune envie de le refermer. Avec un peu de temps devant moi j'aurais pu, sans problème, le lire d'une traite tellement il est prenant, et j'ai très rapidement eu envie de savoir la suite. C'est une expérience totale tant sur le plan visuel qu'auditif, les descriptions, précises, nous permettent d'imaginer très facilement le décor. On se croirait dans un film et on a vraiment l'impression que les paysages défilent sous nos yeux. L'hiver apporte également une dimension particulière. Fabrice Colin brouille les genres, ils se mêlent et, au fil des pages, nous ne savons plus trop si nous sommes en train de lire un polar, un thriller, un roman de science-fiction, d'anticipation ou une romance. Ce mélange forme un récit très réussi.
Les personnages sont intéressants, même si j'ai davantage été touchée par les personnages secondaires. La romance est agréable, mais je l'ai trouvée un peu précipitée -on comprend mieux pourquoi par la suite- et le personnage de Wynter m'a laissée indifférente. Cependant, j'avoue que ce ne sont pas ces deux derniers points qui m'ont faite vibrer lors de cette lecture, ni ce que je garde en mémoire. Je retiens plutôt l'univers, l'ambiance ainsi que le cheminement de notre héroïne.
L'architecture fantastique de New York, irréelle et féérique, m'a faite rêver et en particulier la verrière de Central Park. J'ai aimé me balader avec Anna dans ce monde blanc et feutré. Je retiens également les réflexions un peu plus philosophiques. C'est un roman jeunesse mais je pense qu'il peut plaire à tous grâce à la magie des décors, aux métaphores bien chosies et aux symboles forts. Je le referme avec encore des questions, mais ce n'est pas le sujet et cette fin ouverte laisse à chaque lecteur la possibilité de combler les vides, grâce à sa propre imagination.
En conclusion, c'est une très belle lecture qui me laisse songeuse et touchée. Le style poétique et captivant nous entraine très facilement dans cet univers mystérieux. Bal de Givre à New York est une lecture intense et forte en émotions et je trouve que l'auteur traite son sujet de façon brillante. J'avais déjà très envie de lire d'autres romans de Fabrice Colin, et en particulier Les étranges soeurs Wilcox, et ce livre m'a confortée dans l'idée de m'y atteler très rapidement.
Le style est très agréable et il se dégage beaucoup de poésie de ce récit. Ce roman se lit rapidement, peut-être même un peu trop car je n'avais aucune envie de le refermer. Avec un peu de temps devant moi j'aurais pu, sans problème, le lire d'une traite tellement il est prenant, et j'ai très rapidement eu envie de savoir la suite. C'est une expérience totale tant sur le plan visuel qu'auditif, les descriptions, précises, nous permettent d'imaginer très facilement le décor. On se croirait dans un film et on a vraiment l'impression que les paysages défilent sous nos yeux. L'hiver apporte également une dimension particulière. Fabrice Colin brouille les genres, ils se mêlent et, au fil des pages, nous ne savons plus trop si nous sommes en train de lire un polar, un thriller, un roman de science-fiction, d'anticipation ou une romance. Ce mélange forme un récit très réussi.
Les personnages sont intéressants, même si j'ai davantage été touchée par les personnages secondaires. La romance est agréable, mais je l'ai trouvée un peu précipitée -on comprend mieux pourquoi par la suite- et le personnage de Wynter m'a laissée indifférente. Cependant, j'avoue que ce ne sont pas ces deux derniers points qui m'ont faite vibrer lors de cette lecture, ni ce que je garde en mémoire. Je retiens plutôt l'univers, l'ambiance ainsi que le cheminement de notre héroïne.
L'architecture fantastique de New York, irréelle et féérique, m'a faite rêver et en particulier la verrière de Central Park. J'ai aimé me balader avec Anna dans ce monde blanc et feutré. Je retiens également les réflexions un peu plus philosophiques. C'est un roman jeunesse mais je pense qu'il peut plaire à tous grâce à la magie des décors, aux métaphores bien chosies et aux symboles forts. Je le referme avec encore des questions, mais ce n'est pas le sujet et cette fin ouverte laisse à chaque lecteur la possibilité de combler les vides, grâce à sa propre imagination.
En conclusion, c'est une très belle lecture qui me laisse songeuse et touchée. Le style poétique et captivant nous entraine très facilement dans cet univers mystérieux. Bal de Givre à New York est une lecture intense et forte en émotions et je trouve que l'auteur traite son sujet de façon brillante. J'avais déjà très envie de lire d'autres romans de Fabrice Colin, et en particulier Les étranges soeurs Wilcox, et ce livre m'a confortée dans l'idée de m'y atteler très rapidement.