Titre en anglais : Allegiance : Legacy, book 2
Titre en français : Alera, tome 2 : Le temps de la vengeance
Titre en français : Alera, tome 2 : Le temps de la vengeance
Auteur : Cayla Kluver
Editeur français : MSK
Editeur français : MSK
Lu en français
479 pages
- Synopsis
- Mon avis
Pour être toute à fait honnête j'avais été un peu déçue par le premier tome de cette saga. J'ai donc attaqué cette suite sans beaucoup d'attentes, mais tout de même très curieuse de la découvrir. Je dois dire que j'ai beaucoup plus accroché avec celui-ci qu'avec le précédent et j'ai passé un très bon moment. Cayla Kluver était très jeune au moment de l'écriture du premier tome, elle a mûri depuis et cela se sent dans son style qui a évolué.
Commençons de suite par ce qui pèche un peu, à savoir le caractère d'Alera, qui lui, par contre, n'a pas beaucoup évolué. Comme dans le premier volume elle reste par moment très très jeune. Notre héroïne, devenue tout de même reine, reste toujours aussi immature et égoïste. Elle est par moment prête à mettre son royaume en danger pour des futilités. Je ne voudrais pas en dévoiler trop sur l'intrigue mais je ne la trouve vraiment pas reconnaissante et ses pensées m'ont par moment fait bondir devant tant d'ingratitude.
J'avais été insupportée par Steldor dans le premier tome mais cette opinion a vraiment évolué dans Le temps de la vengeance. On le découvre vraiment et même s'il n'est pas parfait, comme tout le monde, j'ai apprécié le connaître davantage. Le pauvre garçon ne mérite vraiment pas tout ce que lui fait subir Alera. Il m'a beaucoup touchée, il se révèle tendre et prévenant, mais toujours aussi sarcastique ce que j'ai beaucoup aimé. D'ailleurs je guettais les joutes verbales entre lui et Alera avec beaucoup d'impatience. Celles-ci amènent beaucoup d'humour au récit, ce qui permet de le rendre un peu plus léger. Les autres personnages secondaires comme London ou les gardes sont eux aussi davantage présents.
La première partie est relativement lente, elle nous présente le quotidien d'Alera et de ses proches au sein du palais royal. Pourtant, cela ne m'a pas empêchée de découvrir avec enthousiasme les menus détails de la nouvelle vie de la reine Alera. Dans cette partie, le lecteur sent que des choses se mettent en place et que des évènements dramatiques se préparent. La seconde moitié est riche en action et le rythme ne faiblit pas du début à la fin. La guerre, dont le lecteur sentait l’imminence, finit par se déclarer et elle sera terrible. Les combats sont rudes et les pertes nombreuses pour le royaume d'Hytanica. Cayla Kluver n'épargnera pas ses personnages, ni les nerfs de ses lecteurs.
J'avais été insupportée par Steldor dans le premier tome mais cette opinion a vraiment évolué dans Le temps de la vengeance. On le découvre vraiment et même s'il n'est pas parfait, comme tout le monde, j'ai apprécié le connaître davantage. Le pauvre garçon ne mérite vraiment pas tout ce que lui fait subir Alera. Il m'a beaucoup touchée, il se révèle tendre et prévenant, mais toujours aussi sarcastique ce que j'ai beaucoup aimé. D'ailleurs je guettais les joutes verbales entre lui et Alera avec beaucoup d'impatience. Celles-ci amènent beaucoup d'humour au récit, ce qui permet de le rendre un peu plus léger. Les autres personnages secondaires comme London ou les gardes sont eux aussi davantage présents.
En conclusion, Le temps de la vengeance est selon moi une suite vraiment meilleure que le premier tome, même s'il souffre encore de petites faiblesses, en particulier à cause du caractère d'Alera. L'auteur a mûri et j'ai été vraiment captivée, j'avais hâte de savoir ce qu'il allait se passer. Moi qui craignait, avant de le commencer, de m'ennuyer et qu'il y ait des longueurs, je n'ai, au contraire, très vite plus pu le lâcher. Il ne se termine pas sur un gros cliffhanger et pourrait pratiquement s'arrêter là. Mais ce dénouement ouvre la porte à de très nombreuses surprises, d'autant plus que le titre en anglais Sacrifice, est très prometteur. Je suis donc curieuse et impatiente de le découvrir.
Un grand merci à Livraddict et aux éditions MSK.