Titre en anglais : Delirium
Titre en français : Delirium
Auteur : Lauren Oliver
Lu en anglais
(Editeur français : Black Moon)
Ce roman est le premier tome d'une trilogie. Pour plus d'informations sur la saga c'est par ici.
- Synopsis
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes… « Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé.
- Mon avis
En refermant ce livre, la première chose qui m'est venue à l'esprit a été : mais comment Lauren Oliver a t'elle pu être cruelle au point de nous faire cela ? Et puis ce sentiment de frustration intense, dû au fait de ne pas avoir la suite sous la main, a peu à peu laissé place, non pas à un mot, mais bien une interjection : Waouh. Quel livre ! Au vu de tous les avis dithyrambiques que j'avais pu lire à son sujet je dois avouer que j'en attendais beaucoup, pour moi il le mérite totalement et je n'ai pas du tout été déçue, bien au contraire.
Le début est plaisant, même si les choses se mettent en place relativement doucement cela ne m'a pas empêchée de prendre beaucoup de plaisir en le lisant, notamment au moment de la découverte avec Alex. Et puis, à la moitié du livre environ, tout s'accélère et il devient alors très difficile, voir impossible de le lâcher. C'est un cercle vicieux puisque chaque fin de chapitre nous donne envie d'attaquer le suivant. Et je ne vous parle même pas des cinquante dernières pages, qui sont les plus intenses et les plus captivantes.
Le genre dystopique est en passe de devenir un de mes préférés, après avoir lu beaucoup de fantastique et de paranormal il nous offre un retour dans la réalité très appréciable. Delirium nous présente un univers très travaillé dans une société complexe, mais également très proche de la nôtre, tellement proche que l'on ne peut s'empêcher de faire des parallèles et de s'interroger. Il nous fait réfléchir sur le sens de la vie, sur l'amour, sur la haine. Que serait notre existence sans ce sentiment tellement puissant, mais parfois douloureux qu'est l'amour ? Que nous apporte-t'il, à côté de quoi passerions-nous sans lui ?
Le genre dystopique est en passe de devenir un de mes préférés, après avoir lu beaucoup de fantastique et de paranormal il nous offre un retour dans la réalité très appréciable. Delirium nous présente un univers très travaillé dans une société complexe, mais également très proche de la nôtre, tellement proche que l'on ne peut s'empêcher de faire des parallèles et de s'interroger. Il nous fait réfléchir sur le sens de la vie, sur l'amour, sur la haine. Que serait notre existence sans ce sentiment tellement puissant, mais parfois douloureux qu'est l'amour ? Que nous apporte-t'il, à côté de quoi passerions-nous sans lui ?
Ce livre nous prend aux tripes, nous bouleverse et nous remue. La description de cette société totalitaire, qui contrôle la vie de ses habitants, m'a ébranlée. Le style de Lauren Oliver rend les émotions intenses et surtout très palpables. Je tremblais littéralement avec Lena, j'avais peur pour elle, et j'étais agrippée à mon fauteuil. J'aurai pu me croire à Portland avec elle et je me rongeais les ongles tant le suspense était prenant. Comme sur des montagnes russes un tourbillon d'émotions nous assaillent : joie, peur, angoisse, colère, révolte, mais également amour et amitié.
Les personnages sont extrêmement attachants. Tant Lena qu'Alex, qui fera le bonheur des demoiselles, comme des dames. Lena est courageuse, forte et déterminée. Elle n'a pas eu une vie facile mais elle se prend en charge et affronte les difficultés, au lieu de les éviter comme certaines autres héroïnes (*cough Lissa cough*). Alex, que dire de ce personnage qui est la cause de tant de tourments pour Lena.. Le séduisant Alex m'a fait fondre, gentil, prévenant, protecteur, il a tout pour plaire. Dès la première rencontre, j'ai été charmée.
Dans la deuxième moitié il y a énormément d'action et de rebondissements. Quelques événements sont un peu prévisibles mais d'autres ont été pour moi une véritable surprise. Cette partie a été très éprouvante pour mes nerfs et la fin m'a laissée pantelante, les dernières pages m'ont coupé le souffle. Je ne m'attendais absolument pas à une fin aussi déchirante et le dénouement m'a secouée.
Dans la deuxième moitié il y a énormément d'action et de rebondissements. Quelques événements sont un peu prévisibles mais d'autres ont été pour moi une véritable surprise. Cette partie a été très éprouvante pour mes nerfs et la fin m'a laissée pantelante, les dernières pages m'ont coupé le souffle. Je ne m'attendais absolument pas à une fin aussi déchirante et le dénouement m'a secouée.
En conclusion, Delirium est un vrai coup de coeur. C'est un roman bouleversant et captivant, les mots me manquent pour en parler mais je peux vous dire une chose avec certitude, si vous ne l'avez pas encore lu foncez l'acheter. Par contre je préfère vous prévenir l'attente jusqu'à février 2012 pour la suite va être très très longue. Lauren Oliver a fait une entrée fracassante dans le top 5 de mes auteurs favoris et j'ai d'ores et déjà acheté Le dernier jour de ma vie, en anglais, Before I fall, j'ai vraiment hâte de me dégager une petite minute pour l'attaquer.